Différences entre les versions de « Contrôle des impulsions »

De Glossaire d'Ascension
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Version du 28 juin 2017 à 16:45

La désinhibition est la définition d’un faible contrôle des impulsions incluant les problèmes avec la planification, la prévoyance, le manque d’affect, la demande de gratification immédiate et les faibles contraintes comportementales. Les psychopathes et les sociopathes ont le désir de satisfaire leurs pulsions vers leur antisocialité impulsive. Cela correspond à des déficiences dans les systèmes du lobe frontal qui sont impliqués dans le contrôle des impulsions. Un faible contrôle des impulsions est une des caractéristiques d’une personne qui a une faible éthique qui contribue aux comportements indigne de confiance, aux états de possession et aux manipulations des entités obscures.

En apprenant à re-concentrer le point d’attention de ses pensées, nous empêchons les émotions de déclencher des comportements impulsifs et des réactions colériques. En développant un fort contrôle des impulsions, nous apprenons une forme de discipline de l’ego à travers la patience appliquée. Si nous regardons à l’intérieur et que nous n’aimons pas ce que nous pouvons ressentir, nous pouvons en apprendre davantage sur les causes en étant dans le mode observateur. Nous appelons ce processus d’observation le fait de ne pas s’identifier avec la pensée ou le ressenti et être dans l’observateur compatissant. En tant qu’observateur compatissant, nous n’avons pas de jugement sur les pensées ou ressentis, nous n’avons pas de jugement sur ce que nous observons à l’extérieur, nous observons simplement ces pensées et ressentis en nous-même et chez les autres. Lorsque nous pouvons observer pleinement à travers notre propre Observateur Compatissant, nous pouvons donc être neutre et centré. Alors nous pouvons trouver du soulagement immédiat par rapport à notre anxiété intérieure, nos peurs etc. Ce processus est la clé de la transformation des mécanismes de défense de l’ego, de l’addiction mentale et de la libération de l’anxiété ou de la peur du ressenti de la profondeur émotionnelle ou de la douleur. En utilisant continuellement le mécanisme de défense de l’ego pour éviter de faire face à la source-cause de l’anxiété ou de la peur (qui vient de souffrance ou trauma non-résolus) nous perpétuons la boucle mentale qui utilise le déni de la vérité pour éviter de ressentir de la douleur ou de l’inconfort. Le déni de la vérité est la graine de tous les mécanismes de défense de l’ego.

  • Biais de confirmation : c’est la tendance humaine la plus forte qui est de rejeter ou de distorsionner la preuve ou les faits qui sont contraires à nos croyances acceptables, et rechercher toute sorte de preuve pour conforter nos points de vue.
  • Déni : mettre en place une barrière au niveau de la pensée et se disputer contre un stimuli provoquant de l’anxiété en déclarant que cela n’existe pas. Refuser de percevoir les aspects les plus déplaisants de la réalité extérieure.
  • Déplacement : rediriger tout comportement impulsif sur une cible moins menaçante. Le mental redirige les émotions douloureuses ou difficiles d’un objet douloureux vers un objet sécurisé. Lorsque nous sommes impulsifs sur les autres de cette façon, nous les traitons comme étant punching ball pour nos émotions douloureuses.
  • Intellectualisation : éviter des émotions inacceptables ou une profondeur d’intimité en se concentrant sur les aspects intellectuels. Se concentrer sur les composantes intellectuelles de la situation pour mettre de la distance avec les émotions provoquant de l’anxiété associées avec ces situations.
  • Projection : déplacer des impulsions inacceptables en vous sur quelqu’un d’autre. Attribuer aux autres vos pensées ou émotions non-désirées. Parfois, si nous nous sentons inconfortable en présence de quelqu’un, nous la blâmerons pour notre propre inconfort.
  • Rationalisation : fournir une raison logique ou rationnelle pour faire des excuses qui sont à l’opposé de la réelle raison. Construire une justification logique pour une décision qui était arrivée à l’origine par un processus mental différent ou une logique floue.
  • Réaction : prendre la croyance opposée car la vraie croyance cause de l’anxiété et de l’inconfort.
  • Régression : retourner à une étape antérieure de développement à cause de la douleur émotionnelle
  • Répression : refouler les pensées dans l’inconscient par la mise en place de murs et empêcher des formes-pensées dangereuses ou douloureuses d’entrer dans le conscient.
  • Humour sarcastique : re-concentrer son attention sur l’aspect marrant de la situation pour soulager la tension négative. Parfois le sarcasme est utilisé pour apparaître comme étant de l’humour quand ça a pour but de rabaisser la personne.
  • Division : la division est très commun comme mécanisme de défense de l’ego. Cela peut être défini comme la division ou la polarisation des croyances, actions, objets ou personnes en bon ou mauvais.

Être OK et savoir que les choses sont OK autour de vous est le début du retour à l’état neutre de l’observateur. Quand nous retournons au fait que tout est ok, je suis ok, cela correspond à une personne qui est détendue et ne ressent pas de peur ni d’anxiété. Apprendre comment libérer le mental de la pensée primitive en apprenant comment se re-concentrer dans une observation neutre et compatissante, est la clé directe à l’expansion de conscience continuelle et à l’atteinte de la liberté mentale et émotionnelle. Pratiquer les lignes directrices de la maîtrise des relations dans notre vie quotidienne est très utile comme guide de remplacement pour démanteler les mécanismes de défense de l’ego.

Source

Lisa Renée, http://ascensionglossary.com/index.php/Impulse_Control