HAARP

Le projet High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) est un programme américain à la fois scientifique et militaire de recherche sur l’ionosphère. Ses activités dépendent de la base aérienne de Kirtland AFB et sont financées conjointement par l'US Air Force et l'US Navy, ses activités scientifiques étant gérées par l'Université d'Alaska et sa mise en œuvre par le laboratoire Phillips de l'US Air Force et l'Office of Naval Research. Les installations du HAARP utilisent notamment la technologie IRI (ionospheric research instrument) et des techniques radioélectriques afin de comprendre les mécanismes complexes qui gouvernent l’ionosphère, région de la haute atmosphère. Un des objectifs, par excitation via des ondes haute fréquence (HF), est d'étudier l'impact de l’ionosphère sur les communications longues distances. Le site est installé près de Gakona, en Alaska. HAARP est le troisième site de recherche ionosphérique des États-Unis, les autres étant dans les environs de l'observatoire d'Arecibo à Porto Rico, et proche de Fairbanks en Alaska, la station HIPAS. La station de recherche européenne EISCAT est située près de Tromsø, en Norvège. Une station similaire se trouve en Russie près de Nijni Novgorod, il s'agit de la station Sura. <ref>HAARP</ref>

Utilisation militaire

HAARP est un programme de défense militaire des États-Unis peu connu mais d'une importance critique, qui a suscité une certaine controverse au fil des années dans certains milieux. Bien que nié par les responsables du HAARP, certains chercheurs réputés soutiennent que les capacités de guerre électromagnétique secrète de HAARP sont conçues pour atteindre l’ objectif déclaré de l’armée américaine d’atteindre une domination à large spectre d’ici 2020. D'autres prétendent que HAARP peut et a été utilisé pour la modification du temps, pour provoquer des tremblements de terre et des tsunamis, pour perturber les systèmes de communication mondiaux, et plus encore.

Les principaux aspects du programme sont tenus secrets pour des raisons présumées de «sécurité nationale». Pourtant, il ne fait aucun doute que le HAARP et les armes électromagnétiques pouvant être utilisées dans la guerre existent. Selon le site officiel de HAARP , «HAARP est une entreprise scientifique visant à étudier les propriétés et le comportement de l’ionosphère, en mettant l’accent sur sa capacité à comprendre et à utiliser les systèmes de communication et de surveillance à des fins civiles et de défense. L'ionosphère est la délicate couche supérieure de notre atmosphère qui s'étend d'environ 50 km à 1 000 km au-dessus de la surface de la Terre.

Le site Web de HAARP reconnaît que des expériences utilisant des fréquences électromagnétiques pour déclencher des faisceaux d’énergie dirigés pulsés afin d’exciter temporairement une zone limitée de l’ ionosphère sont expérimentées. Certains scientifiques affirment que perturber cette couche sensible pourrait avoir des conséquences graves et même désastreuses. Des chercheurs concernés du HAARP, tels que le Dr Michel Chossudovsky de l'Université d'Ottawa et le Dr Nick Begich (fils d'un membre du Congrès américain) de l' Alaska, présentent des preuves suggérant que ces perturbations peuvent même causer des tsunamis et des tremblements de terre. <ref>HAARP : Electromagnetic Warfare</ref>

Références

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